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Le tour de passe-passe des bonus
21/01/2009 16:48
La politique de soutien de l’Etat aux banques vient d’apporter un nouvel exemple de l’habileté tacticienne et médiatique de Nicolas Sarkozy : en convoquant à l’Elysée les dirigeants des grandes banques françaises pour leur faire renoncer à leurs bonus, le président de la République a semblé marquer de nouveaux points dans sa croisade de moralisation du capitalisme financier, censée permettre la refondation et la stabilisation du système.
Néanmoins, pour nécessaire qu’elle fût - et je la réclamais depuis longtemps avec mes amis gaullistes et républicains de Debout la République -, cette mesure spectaculaire n’a été, en l’espèce, qu’un contrefeu communicationnel destiné à faire oublier l’absence totale de contrepartie sérieuse (pas de prise de participation directe dans les établissements, donc pas de droit de vote ni de regard aux conseils d’administration) à l’octroi de la seconde tranche de 10,5 Mds € d’aide aux banques, accordée au même moment.
Ainsi, à l’heure où les établissements bancaires reconstituent leurs marges à vitesse grand V grâce à l’argent du contribuable mais sans faciliter les conditions d’accès au crédit (raison d’être, pourtant, des largesses de l’Etat), le président de la République monte en épingle un sujet symbolique pour mieux occulter le fait qu’il s’est couché sur l’essentiel. Chapeau l’artiste : à n’en pas douter, les Français n’y verront que du feu, à l’instar d’ailleurs des médias qui n’ont guère dénoncé le tour de passe-passe !
Rebelote, les banques ne seront donc soumises à aucune contrainte dans l’utilisation des milliards d’euros que l’Etat met à nouveau à leur disposition. Quoi d’étonnant, dès lors, que les banquiers se soient précipités au palais de l’Elysée en affichant des mines de pénitents ? C’est bien connu : « Pour vivre heureux, vivons cachés ! »
Les libéraux nous ont expliqué à voix basse que l’Etat ne devait en aucun cas prendre une participation dans l’actionnariat des banques (seul moyen d’établir un vrai contrôle de leur activité et de leur gestion), sous peine de fausser les règles du marché, de permettre à la puissance publique de faire ce qu’elle ne sait pas faire et de léser les actionnaires. Mais qui ne se rend compte, au-delà de ces arguments d’allure spécieuse, qu’il s’agit surtout de leur permettre d’empocher l’argent des contribuables sans rendre de comptes ?
N’est-il pas étrange que ces mastodontes, qui portent une part écrasante de responsabilité dans la crise (voir, dernière en date, l’affaire Madoff), s’exonèrent des règles les plus élémentaires qu’ils imposent aux PME lorsqu’ils acceptent encore de les financer, à savoir une entrée aux capital de ces entreprises pour mieux les surveiller ? Où est donc passé ce dogme imperturbable et fatal des grands argentiers, selon lequel « qui paie, décide » ? Les Français vont-ils accepter encore longtemps que l’on dilapide l’argent public en leur nom, pour permettre à des dirigeants qui ont failli de répéter en boucle avec le plus grand mépris : « Faites ce que je dis, pas ce que fais ! » ?
NDA
Commentaire de Caton (22/01/2009 20:18) :
Pas un mot sur l'affaire de la carpe héninoise ?
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Commentaire de DLR1 (canal historique) (23/01/2009 11:55) :
Non, puisque tout a déjà était dit en son temps. Narrer l'histoire
d'un individu médiocre qui a essayé d'endosser des habits plus
grands que lui n'a aucun intérêts ! Le seul commentaire que l'on
puisse éventuellement faire c'est sur la promptitude de nos magistrats
pour juger une faute et sur le peu de sévèrité quand, enfin, ils doivent
juger. Cette condamnation à l'encontre de ce tartenpion est un vrai
appel au délit... Plus on est immoral, et plus la justice vous couvre,
alors allez-y citoyen landa, copié vos élites !
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Commentaire de DLR1 (canal historique) (23/01/2009 12:05) :
commentaire posté sur le site de la MJS et importé ici en cas de censure :
Prime de ceci, prime de celà, aides de ceci, aide de celà, embauche de
fonctionnaires par ci, embauches de fonctionnaires par là … qui va encore
payer ? Le parti socialiste est formidable, dés qu’il a le pouvoir, il
plante des fonctionnaires et il pousse des impôts ! Il n’a rien à envier à
son vis à vis UMP qui pratique la même politique à la petite semaine…
Consternant !
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Espérance et vigilance
21/01/2009 16:38
La journée d’hier restera historique bien évidemment. L’arrivée de Barak OBAMA à la présidence des États-Unis, n’en déplaise aux grincheux, est un évènement qui peut donner à espérer de la Démocratie. Preuve, s’il en était besoin, qu’à force de volonté, de courage et d’intelligence le cours des choses peut être changé. Souvenons-nous en effet de la situation des États-Unis sous Georges BUSH, de ce sentiment d’impuissance face au clan qui avait mis main basse sur ce pays. Pour autant, arrêtons la naïveté sur le nouveau Président des Etats-Unis. Loin d’être le représentant d’une communauté comme veulent le faire croire certains Français, Barak OBAMA est le pur produit de l’assimilation. Croire qu’il va défendre la Paix universelle et tous les peuples de la terre, c’est bien mal connaître le système américain, Barak OBAMA est un patriote et il n’a pas tort, il fera donc tout pour redresser son pays. Son arrivée aura peut-être le mérite d’ouvrir les yeux des bonnes âmes françaises sur la nécessité d’une politique d’indépendance nationale qui n’interdit d’ailleurs en rien une coopération intelligente entre les grandes puissances mondiales. Espérance, vigilance, tels sont les mots qui me viennent à l’esprit aujourd’hui.
NDA
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Sans comparaisons
18/01/2009 14:17
Il est de bon ton dans le microcosme parisien de vouloir sans cesse comparer Sarkozy à Napoléon Bonaparte ! Quelle ineptie ! Hors mis la taille physique, je ne décèle en rien, ne fusse qu’une once de ressemblance entre les 2. Le second dispose d’un esprit et d’une grandeur d’âme, absents avec le cerveau du premier.
Dernier lèche botte en date tenant de cette comparaison incongrue : Alain Duhamel. Ce personnage a troquer sa fonction de journaliste où il n’a jamais brillé, contre une livrée de courtisan, qu’il a toujours été !
Non, nous le réaffirmons, rien de comparable entre cette force de la nature que fut Bonaparte, et ce parangon de l’inutile qu’est Sarkozy. Tout au mieux, cette addiction qu’à Sarkozy de briller pour les médias, ce dédain qu’il a pour le peuple, me permettrait de le comparer à Louis le Quatorzième, avec quelques réserves toutefois, notamment au niveau des goûts culturels que Sarkozy partagerait plus volontiers avec des commis de bistrots…
Dommage pour Duhamel, Sarkozy en Louis XIV, quel avenir brillant pour ce cador de la courtisanerie… Pour le réconforter, nous pouvons lui conseiller qu'au vu de la direction qu'a tendance à prendre le gouvernement Sarkozy, il pourra toujours relire Céline afin d'y puiser de nouvelles recettes quand à l'acceptation d'une dictature.
Enfin pour terminer, n’oublions jamais que Bonaparte a apporté les fondements de notre chère République, alors que Sarko 1er aurait plutôt une tendance à nous créer une « restauration » monarchiste avec toute sa ribambelle d’inégalité sociale.
PW
Commentaire de un ancien (08/02/2009 20:27) :
Un peu sec pour un ancien militant UMP...
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L’euro, dix ans et du plomb dans l’aile...
17/01/2009 21:21
L’euro passera-t-il la prochaine décennie ?
C’est en toute discrétion que les promoteurs de l’euro fêtent son dixième anniversaire ! Oubliés les millions d’emplois promis, oubliée la prospérité de l’Europe puissance !
En effet, la plupart des économistes reconnaissent désormais que l’euro n’a pas pu tenir ses promesses. Les peuples ont donc raison de ne pas l’aimer !
La politique de l’euro surévalué menée par une Banque centrale obnubilée par la lutte contre l’inflation essore toujours davantage le tissu industriel de la zone euro. Handicap pour l’investissement et les exportations, accélérateur de délocalisations, la monnaie unique coûte de plus en plus cher en emplois et en déficit du commerce extérieur notamment vis-à-vis de la Chine.
Si la monnaie unique n’est pas bien sûr la seule cause, elle a beaucoup contribué à la tentation des entreprises d’investir toujours plus hors zone euro pour se protéger des dévaluations compétitives menées par la Chine, les Etats-Unis ou même désormais par l’Angleterre. Symbole entre tous, Airbus va produire le fuselage de l’A350 aux Etats-Unis !
Mais pire encore, alors que la monnaie unique devait rapprocher les économies européennes, elle en a accru les divergences. La France, l’Italie, l’Espagne ou la Grèce, ne pouvant plus dévaluer leur monnaie comme auparavant pour compenser leur faiblesse de compétitivité, ont perdu des parts de marché vis-à-vis de l’Allemagne qui s’est engagée avec efficacité dans une guerre économique (en utilisant notamment sans complexe la TVA sociale à tort si décriée en France).
Le résultat est là : comme le taux de change ne peut plus bouger à l’intérieur de la zone euro, ce sont les emplois qui trinquent dans les pays moins compétitifs et la richesse qui se déplace vers le pays vainqueur. Les déficits commerciaux se creusent d’un côté, les excédents s’accumulent de l’autre.
L’euro qui était censé unir l’Europe menace gravement dans les faits sa cohésion en poussant chaque pays à mener sa propre stratégie.
L’Allemagne ne veut pas relancer son économie et jouer la carte de la solidarité européenne car elle ne craint plus aucune dévaluation compétitive de ses voisins. Elle préfère donc accentuer son avantage. Elle mène d’ailleurs une politique de rentiers qui correspond à sa démographie en déclin. Quand la France gagne 300 000 habitants par an, elle en perd 150 000 (hors solde migratoire).
La France de son côté à cause de l’euro peut se dispenser à court terme de toute rigueur et laisser filer ses déficits budgétaires et commerciaux. Seule une révolte sociale liée à l’explosion du chômage de masse et à la baisse du pouvoir d’achat l’obligera le jour venu à voir la réalité de l’effondrement de son tissu économique accéléré par une monnaie surévaluée. L’euro est donc le plus dangereux des anesthésiants.
Toute la question est de savoir s’il est possible de corriger ces déséquilibres croissants en conservant l’euro. En un mot, est-ce la politique menée par la Banque centrale européenne qui discrédite l’euro ou est-ce au contraire le principe même de la monnaie unique qui condamne nos économies ?
Les plus pessimistes reconnaîtront qu’aucune union monétaire n’a jamais survécu à des politiques économiques différentes. Les optimistes estimeront que l’euro a quand même l’avantage au niveau mondial de protéger les pays membres de l’instabilité monétaire qui ne peut que s’accroître avec la remise en cause du dollar et qu’il faut seulement changer radicalement la politique de la Banque centrale.
Ce qui est sûr aujourd’hui c’est que si l’on veut voir l’euro fêter son vingtième anniversaire, il faut d’urgence revoir le statut de la Banque centrale européenne pour l’obliger à pratiquer une politique de taux d’intérêt favorable à l’investissement et à mener une politique de change évitant la surévaluation de l’euro vis-à-vis du dollar et du yuan. Mais cela ne suffira pas sans un rééquilibrage franco-allemand : une relance massive Outre-Rhin, un effort de compétitivité du côté français. Mission impossible ? Oui si la France continue à subir une politique monétaire si contraire à ses intérêts comme à ceux de l’Europe tout entière. Non peut-être si, enfin, la France jette le pavé dans la marre. Et si pour sauver l’euro, le meilleur moyen ne serait pas de menacer d’en sortir !
Veut-on construire l’Europe grâce à un euro qui profite vraiment à tous, ou alors prendre le risque de l’abimer un peu plus en s’accrochant à un euro qui ne profite qu’à une minorité ? Chaque pays serait alors placé devant sa responsabilité historique…
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président de Debout la République
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Banques: le double discours.
17/01/2009 09:42
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/index.php/2009/01/16/312-banques-le-double-discours
Commentaire de à Caton (17/01/2009 09:46) :
Oui, mais j'entend également le bruit insuportable d'une autre
élue, sur une autre Région, mais qui vient se présenter sur la notre. Cette
élue, pour ne pas dire ce coucou, n'a siègée que la moitié de son
temps au Parlement européen afin de percevoir ses émoluments... UIMPS ou FN
c'est blanc bonnet et bonnet blanc, se nourrissant mutuellement
l'un de l'autre !
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